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  Si cette pensée a pu aboutir en une
  écriture , la qualification d 'auteur
  serait pour autant inexacte puisque
  désignant une personne physique que
  l 'on pourrait rencontrer , questionner
  écouter , connaître . 

  C 'est justement ce à quoi Maadema
  se refuse  : Connaître un(e) auteur(e)
  signifie avant tout lui apposer une
  étiquette  :  un physique , un âge , un 
  sexe , une image en terme d 'allure ,
  de prestance oratoire , de bagage
  social , etc ...

  Si c'est là chose courante , il convient
  pourtant d 'envisager l 'existence de
  ces informations sous l 'angle de leur
  principale incidence : influencer  le
  destinataire de l 'oeuvre . 

  Or une lecture se doit d 'être à la fois
  objective et in-con-di-tion-nelle  ;
  Elle ne devrait exister qu'en totale
  indépendance vis à vis du contexte
  de sa création , de façon à respecter le
  premier droit du lecteur  : le droit au

  Ce principe , pour noble qu'il soit , se
  heurte néanmoins systématiquement à
  un obstacle  à la fois incontournable
  et redoutable , le commerce :  pour
  parvenir à son destinataire , l 'oeuvre
  doit prendre forme matérielle , être
  en tant que telle , produite et amenée
  à sa  portée ; 

  Mais tout cela nécessite grande et
  exigeante intendance qui se doit de
  justifier son train de vie : Ainsi nait
  le  plus terrible des fléaux que je
  connaisse en la matière  : l 'argument
  de vente "Voyez comme ce créateur
  est sympathique ! En payant vous
  vous assurerez au moins de l 'avoir
  soutenu ... N ' est-ce pas valorisant
  pour vous  ? ? ? "

  Quant au créateur en question ...
  En général il accepte , parce qu'il
   n'est pas d 'autre alternative , ni 
  même ... expectative .

  A quoi sert-il en effet de créer , et
  en particulier de communiquer , si
  personne ne reçoit cette création  ?
 Certes pas à rien :  l 'essentiel n' est-
  il pas de poursuivre sa quête ?  Mais ,
  tout de même , oserai-je dire la  créa-
  tion solitaire un peu ... stérile  ?!? 
  Pas en ce lieu , certes ...

  D 'ailleurs il est voué , en ce qui nous
  concerne ,  à une autre destination que
  la polémique : tenter une alternative
  au cercle vicieux décrit ci-dessus : la
  diffusion libre sans intermédiaire ...

  Ce n'est pas un pari , ce n'est pas un
  défi , ce n'est pas une provocation ,
  c'est ,  non la réaction mais l 'action à
  mener la plus logique , celle des arts
  martiaux : quelle que soit la force de
  de celui qui vous attaque , la plus
  grande efficacité consiste ... tout
  simplement à l 'utiliser !..
  Développement dans la page de
  droite : qui est FCgraph  ? 

  En résumé  :
  Maadema n'existe pas et ne doit pas
  exister . C'est à ce prix que l'écriture
  échappera au détournement et à ces
  influences sans fin qui , à prétendre
  soutenir l 'auteur ne sauront jamais
  que nuire , dénaturant l 'oeuvre en
  lui greffant de force des consonances
  d 'ordres formel et matériel  .

  S 'il faut répondre du contenu de ses
  écrits , vis à vis de la société ,  je m'en
  chargerai (voir note en fin de page)
  mais la pensée restera intègre , hors 
  manipulation ;  De même le discours
  restera vierge . Libre à chacun , alors ,
  de se forger sa propre opinion et de
  recevoir l 'écrit comme il le souhaite ,
  en toute indépendance . 

 ( L 'explication suivante ne saurait
  en aucun cas être considérée que
  comme un résumé approximatif  . Son
  auteur ne disposant pas de connais-
  sances  juridiques établies suffisantes
  pour pouvoir affirmer précisément ,
  décline toute responsabilité quant
  aux conséquences d 'une lecture "à la
  lettre près" . )

  Note : Les experts vous l 'explique-
  ront bien mieux que moi : la création
  intellectuelle n'existe , semble-t-il ,
  qu'en termes de diffusion (notamment
  publique) .
  Quant à la propriété intellectuelle ,
  elle semble se résumer à la justifia-
  cation d'une antériorité d 'existence
  physique .  En termes plus simples :

  Ecrire n'existe , pour la société , qu'en
  tant qu' acte produisant un résultat
  physique : Cette définition permet de
  revendiquer des droits sur l 'usage
  d 'un objet physique : le support maté-
  riel de l 'oeuvre ... et  d 'assumer la
  responsabilité de l 'acte : la diffusion .
 Vis à vis de la société , je suis donc
  le "propriétaire légal " des oeuvres de
  Maadema : celui qui les défend et en
  répond  !. .
  Toute autre notion ne saurait exister
  en terme de droit français ... 
  Semble-t-il ...

  Mais derrière ces lettres éparses , c'est
  bien un être humain qui porte de toute
  sa faiblesse (son infirmité dirait-il)
  ce projet fou . Ne faut-il pas en effet
  être fou pour se lancer dans une telle
  aventure alors que tout avenir paraît
  bouché , alors que toute tentative de
  communication échoue dès lors que
  ni l 'argent , ni le commerce ni le
  pouvoir n'en sont à la fois l 'origine ,
  et la destination  ?

  Fou , non ! Intègre , tout simplement ;
  Et cette intégrité lui permet de
  différencier (et  il convient impérati-
  vement de le faire) l 'apparence et
  son fondement . Ce gigantesque "net" ,
  qui se traduit , littérairement , "filet" ,
   pêche au désir et au gros besoin ,
  certes , mais le(s)quel(s)  ? 

  La question peut sembler totalement
  stérile , au nom , notamment , du fait
  qu'il s'y agit avant tout d'obtenir des
  résultats ... ce qui rend le" pourquoi"
  dépourvu d 'intérêt , par rapport au
  "comment" . C 'est pourtant en elle
  que  je situe l 'essentiel du phénomène
  web ... et de notre présence en ces lieux .

  Le désir , puisque c'est de lui que nous
  parlons , révèle des situations et des
  états psychologiques totalement diffé-
  rents selon qu'il est premier ou bien
  second  . A l 'évidence , ce sont les
  désirs premiers qui ont justifié la 
  vague d 'engouement qui vient se
  briser jusque dans nos boites à lettres ,
  tant elle ne peut que se renforcer . Et 
  ce sont bien eux que l 'on y retrouve
  exprimés ou exploités , selon ...

  Mais la puissance (je dirais presque
  la rage) de ce phénomène est si inso-
  lente que même un enfant y entendrait
  le cri existentiel qui se propage dans
  chaque maille , chaque noeud , chaque
  banderole publicitaire même :  Nous
  consacrons toute notre énergie à  nous
  "faire une place" ; Cet  objectif premier
  et souverain est d 'ailleurs multiplié 
  par l 'existence d 'une "fracture sociale 
  établie" qui ne nous laisse que deux
  possibilité  : dominer ou être broyé .

  Autant le concept "vaincre ou mourir"
  était acceptable , autant nul ne peut 
  accepter l 'idée de vivre des décennies
  en l 'état de mort permanente , jusqu'à
  ce que son organisme éternise le fait .
  Au résultat , c 'est l 'angoisse , et non
  plus la raison , qui régit nos décisions .

  Et alors , me direz vous , l 'homme se
  bat pour sa survie depuis la nuit  des
  temps , il n'est rien là de nouveau ... Et
  pourtant si  : le prix à payer  !.. Hier
  c'était la souffrance et la blessure ,
  deux notions aujourd'hui considérées
  comme anormales , parcequ'on les voit ,
  parcequ'on peut les mesurer , parce que
  l 'on peut prouver leur existence ...

  On ne peut pas prouver le  prix de la
  survie aujourd'hui . Ne serait-ce que
  parce que l'on n'a  même pas le droit
  de l 'énoncer  : Qui oserait , même en
  privé , revendiquer son reniement de
  soi  ? La réponse serait aussi violente
  qu'immédiate  : se renier est un acte
  volontaire ; Ce que tu as voulu , tu
  dois l'assumer maintenant (L'emploi
  du conditionnel est d'ailleurs presque
  déplacé , en l'occurence) ...

  Le vouloir  ? ? ? Mais personne ne l'a
  voulu  ! Chacun a mûri , ou grandi ,
  dans l 'absence totale de réponse à
  la question fondamentale  : qu'est-ce
  que je peux faire d 'autre  ? Et ce
  silence éducationnel  a entériné la
  réponse par défaut  : rien !..  Accepte ,
  et surtout tais toi  : un homme qui se
  renie est indigne d 'être écouté , ne
  parlons même pas d 'être plaint ...

  Par contre , avoir des pulsion , des
  besoins , des curiosités , tout cela est
  parfaitement légitime ... Et vous le
  trouverez sur internet ... Venez donc y
  toucher du doigt votre frustration !!!
  Bouclée ... la boucle ... Muselés nos
  besoins essentiel d 'authenticité , de
  respect , de compassion , d 'identité ...

  Oubliés , nos désirs seconds ... Perdus
  dans les méandres , nos questionne-
  ments légitimes ... Coincées dans les
  mailles nos quêtes initiales ... Juste
  des exhibitions et des "ailleurs"  .

  Mais la porte est ouverte , et nul ne
  pourra plus la verrouiller ; Et l 'espoir
  s'y glisse ; Et la beauté s'y infiltre (le
  processus est lent) ; Et chacun peut y 
  trouver sa place , aussi bien la vie
  que le  commerce ... Aussi bien la
  finalité que le moyen ...

   FCgraph fait partie des exceptions
  à la règle d 'uniformité ... qui  , refusant
  depuis toujours les réponses par
  défaut ,  a forgé sa propre démarche ,
  sa propre volonté , son indépendance ...
  Malgré le rejet total et permanent ,
  aussi bien privé que public , qu'ont
  toujours généré ses choix existentiels ,
  son discours reste identique . Au final
  sa communication séduit ... Mais ne
  trouve pas sa place ... Trop forte pour
  le commerce , trop authentique pour 
  l 'officiel , pas assez estampillée pour
  l 'art .

  Pouvais-je rêver complément plus
  idéal  ? Quel endroit sera plus de
  prédilection que le désert du "Vrai"  ?
  Notre présence ici est la réponse !

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